Pourquoi un casque?

L’été est à nos portes et de plus en plus de personnes circulent à vélo sur les routes. Utiliser sa bicyclette est une bonne façon de rester actif physiquement et de se déplacer efficacement.

Pourquoi un casque?

• Porter un casque correctement ajusté évite à la tête d’absorber toute la force de l’impact d’une chute, ce qui peut réduire jusqu’à 85 % le risque de traumatisme crânien et cérébral grave.
• Concrètement, quatre traumatismes crâniens sur cinq pourraient être évités si chaque cycliste portait un casque.

 

Pourquoi on ne porte pas un casque?

• Les enfants âgés de 10 à 14 ans ont moins tendance à porter le casque, car ils trouvent celui-ci inconfortable.
• Certains adolescents ne portent pas de casque, car ils n’en possèdent tout simplement pas.
• Ou ils ne perçoivent pas les dangers reliés au fait de ne pas porter de casque.

Comme parent, vous représentez un modèle positif pour vos enfants. Lorsque vous portez un casque à vélo, votre enfant a aussi tendance à en porter un!

 

Quelques statistiques sur le port du casque à vélo

• Le crâne humain a une épaisseur d’environ un centimètre.
• Il peut être fracassé par un impact se produisant à seulement 7 km/h.
• Les jeunes cyclistes se déplacent à des vitesses moyennes de 11 à 16 km/h.

 

Pourquoi faire du Vélo ?

• Faire du vélo est un excellent moyen de profiter du grand air.
• De garder la forme.
• Une façon amusante et saine de se déplacer dans une localité, dans un quartier, dans une ville ou même d’un bout à l’autre du pays!
• Bien des gens utilisent leur bicyclette pour se rendre à l’école ou au travail.
• Avoir sa première bicyclette est un moment palpitant, tant pour les enfants que pour les parents.
• Le vélo est une activité qui peut se pratiquer en famille.

Le vélo comporte toutefois des risques, allant des chutes n’entraînant que quelques égratignures et contusions à celles provoquant des fractures ou un traumatisme crânien.

 

Ajustement du casque et durée de vie

• Il est important de porter son casque de bicyclette correctement.
• Il ne doit pas être trop lâche ou trop tirer vers l’arrière de la tête.
• Un casque mal ajusté pourrait augmenter les risques de blessures quand vous faites de la bicyclette.

 

Comment l’ajuster ?

Suivez la règle 2V1, une technique simple à adopter quand vous mettez votre casque avant de prendre la route :

• après avoir bien positionné le casque sur votre tête, il ne devrait pas y avoir plus de « 2 » doigts d’espace entre vos sourcils et le contour du casque;
• les sangles doivent former un « V » juste en dessous des oreilles;
• la sangle qui passe sous le menton doit être ajustée de façon à pouvoir y glisser seulement « 1 » doigt.

 

La durée de vie d’un casque homologué est de 3 à 5 ans, en fonction de son utilisation. Mais si vous avez fait une chute en portant votre casque ou s’il est endommagé, vous devez le remplacer.

 

Une blessure à vélo peut survenir n’importe où!

Une blessure à vélo peut survenir n’importe où :

• près de chez soi,
• sur le trottoir,
• ou dans les rues secondaires.

Des études indiquent que les cyclistes courent plus de risque de se blesser aux intersections et sur les routes à plusieurs voies.

Chez les enfants et les adolescents, la plupart des blessures à vélo sont dues :

• à la vitesse;
• à l’inattention et aux distractions;
• à l’omission de céder le passage;
• au fait de ne pas porter de casque;
• à la consommation d’alcool et de drogues.

 

INFORMER POUR MIEUX PRÉVENIR

Parce que le vélo est non seulement un sport mais également un moyen de locomotion soumis aux dangers de la circulation, se protéger lors de chaque trajet, en ville comme à la campagne, est vital.

L’objectif de la campagne est de rappeler que le casque devrait constituer l’accessoire systématique pour la pratique du vélo, comme il l’est pour la ceinture de sécurité

 

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Considérant que :

1. Les blessures à la tête chez les cyclistes (traumatismes crânien et fracture du crâne) causent environ 15 décès et 272 hospitalisations, en moyenne, à chaque année, ce qui représente 60 % du total des décès et 25 % du total des hospitalisations observés chez les cyclistes, au Québec;
2. Les blessures à la tête sont souvent associées à des séquelles permanentes, même celles ne nécessitant pas d’hospitalisation;
3. La majorité des décès et des hospitalisations pour blessures à la tête chez les cyclistes au Québec concerne des personnes âgées de 13 ans et plus;
4. Le fait de porter un casque de vélo réduit d’au moins 60 % le risque de blessures à la tête et au cerveau et cet effet protecteur est le même pour tous les groupes d’âge ainsi que pour tous les types d’incidents, impliquant ou non un véhicule motorisé;
5. Le taux global moyen de port du casque de vélo plafonne autour de 37 % depuis au moins 2004 au Québec;
6. La littérature scientifique démontre que le taux de port du casque de vélo plafonne entre 40 % et 60 % en misant uniquement sur les activités de nature éducative et promotionnelle;
7. Le fait de rendre obligatoire le port du casque de vélo permet d’augmenter significativement le taux d’utilisation de cet équipement de protection après que les limites des activités éducatives et promotionnelles aient été atteintes, et ce, même avec relativement peu de mesures de renforcement;
8. Le port obligatoire du casque de vélo est associé à une diminution du nombre d’hospitalisations pour blessures à la tête chez les cyclistes, et ce, même en contrôlant l’effet possible d’autres facteurs que le port du casque dont la diminution du nombre de cyclistes et l’introduction concomitante de mesures ayant pour effet de réduire le risque de chutes ou de collisions avec un véhicule motorisé;
9. Le fait de rendre obligatoire le port du casque de vélo pour tous les cyclistes permettrait d’éviter, sur une période de 10 ans, au Québec :
   30 décès,
   570 hospitalisations
   et 2 280 consultations à l’urgence,
10. Les résultats de deux études menées dans trois provinces canadiennes ont démontré que le port obligatoire du casque de vélo n’était pas associé à une diminution du nombre de cyclistes, et ce, quelque soit le groupe d’âge (5-14 ans, 12-17 ans et 18 ans et plus);
11. Les personnes économiquement défavorisées ont probablement besoin d’être soutenues de façon particulière (ex. : remise gratuite de casques) pour atteindre et maintenir des taux de port du casque de vélo équivalents à ceux observés en milieu favorisé;
12. Le port d’un casque de vélo est une mesure nécessaire pour prévenir les blessures à la tête mais qui a besoin d’être complétée par d’autres types de mesures reconnues efficaces.

 

Source : Mémoire déposé à la Commission des transports et de l’environnement.